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FACTEURS DE RISQUE

Ces informations constituent une offre financière promotionnelle relative à la stratégie First Sentier India. Ces informations sont exclusivement réservées aux clients professionnels dans l’Espace économique européen et partout ailleurs où leur diffusion est légale. L’investissement comporte certains risques et notamment:

  • La valeur des investissements et des éventuels revenus qu’ils génèrent peut varier à la hausse comme à la baisse et n’est pas garantie. Les investisseurs peuvent ne pas récupérer l’intégralité du montant initialement investi.
  • Risque de change: les fluctuations des taux de change peuvent avoir une incidence sur la valeur des actifs libellés dans d’autres devises.
  • Risque propre au sous-continent indien: investir dans le sous-continent indien comporte des risques spécifiques qui peuvent être de nature juridique, réglementaire ou économique. Les marchés d’actions du sous-continent indien recèlent davantage d’incertitudes que leurs homologues des pays plus industrialisés.
  • Risque lié à une exposition unique à un pays / à une région: il est plus risqué d’investir exclusivement dans un pays ou une région que de diversifier ses positions sur plusieurs pays ou régions mondiales. Une exposition diversifiée à plusieurs pays ou régions contribue à atténuer le risque.

Pour de plus amples informations sur les sociétés agréées par la FCA publiant ces informations ou sur tous les fonds visés, veuillez consulter les Conditions générales et les Informations importantes ci-après.

Pour une description des termes liés à l’investissement et des risques, veuillez vous référer au Prospectus et au Document d’information-clé pour l’investisseur de chacun des fonds.

Si vous n’êtes pas certain que nos fonds soient adaptés à votre objectif d’investissement, nous vous invitons à faire appel à un conseiller en investissement.

Points de vue mensuels du gestionnaire

Comme le dit la boutade, « il existe deux sortes de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas ». Récemment, nous avons constaté l’existence de hordes de personnes de ce second type qui se prétendent analystes : des fondateurs de startups valorisées à des sommets, des DG fraîchement promus et des soi-disant « experts » s'engageant dans la vente de remèdes de charlatans des temps modernes, ce qui semble passer, de nos jours, pour de la recherche fondamentale dans le domaine des actions. La différence entre faire des prévisions et faire des prédictions est la différence entre un investisseur rationnel et un devin. Aujourd’hui, il existe un certain nombre d’entreprises et d’analystes qui prétendent désespérément qu’ils ne répondent pas aux mêmes règles que les autres. Pour cela, il existe même un nouveau langage truffé de jargon qui a été adopté avec enthousiasme par la communauté des investisseurs. Certains des mots et expressions utilisés (et surutilisés) de nos jours nous font tressaillir. Examinons quelques-uns d’entre eux.

Marché potentiel total (« Total Addressable Market, TAM ») : Lorsque j’ai commencé ma carrière d’analyste il y a 20 ans, certaines choses étaient essentielles pour prévoir ce que pourrait devenir une entreprise à long terme (c.-à-d. de cinq à dix ans plus tard). Il s’agissait notamment de comprendre la taille du marché d’un produit ou d’un service et son potentiel de croissance, d’évaluer pourquoi certaines entreprises de ce secteur se portaient mieux ou moins bien que d’autres, d’évaluer la qualité de l’équipe de direction et de déterminer la cohérence (à la fois financière et culturelle). Aujourd’hui, on a l’impression que l’analyse est désormais résumée en un mot, le « TAM », que les entreprises ont l’obligeance de fournir aux analystes et qu’elles finissent elles-mêmes par utiliser comme un artifice pour justifier presque tout : la petite taille actuelle de l’entreprise, les marges négatives, la stratégie de vente/marketing ridicule et, bien sûr, une valorisation outrancière. Cela rappelle l’époque où les gens avaient l’habitude de mentionner la valeur d’entreprise (enterprise value, EV) par clic ou l’EV par globe oculaire ou l’EV par mètre carré.

Économie d’unité (« unit economics ») : Nous pensions auparavant que, pour les jeunes entreprises, il fallait estimer s’il était possible de générer une marge de contribution positive pour couvrir certains de ses coûts fixes, puis de calculer le temps nécessaire pour atteindre le seuil de rentabilité. Mais à l’ère de l’« argent gratuit », le terme s’est alambiqué, car les analystes récompensent les entreprises qui ne veulent rien faire de tout cela. Le coût d'acquisition des clients (« Customer Acquisition Cost ») est la nouvelle expression à la mode et l’économie unitaire a été réduite à une sorte de distorsion bizarre visant à justifier des coûts initiaux massifs. Nous avions l’habitude d’examiner combien une entreprise dépensait en ventes et marketing, d’analyser la combinaison de promotions à court terme et de publicité à long terme (les bons vieux coûts des marchandises vendues par rapport aux autres coûts : où la limite se situe-t-elle aujourd’hui, entre les coûts « above » et « below-the-line », nous nous le demandons ?), comment l’équipe commerciale était organisée, ses structures d’incitation et ce qu’une entreprise faisait pour empêcher la vente abusive. Aujourd’hui, cela semble être une manière primitive d’essayer de comprendre l’économie unitaire de base mais personne ne semble savoir ce que signifie l’expression !

Proposition de valeur (« value proposition ») : « Quelle est votre proposition de valeur ? » est la question que les analystes posent aujourd’hui aux entreprises. Mais n’est-ce pas justement quelque chose que l’analyste doit comprendre par lui-même ? Bien sûr, il faut demander aux membres de la direction leurs points de vue, mais la régurgitation de ces mêmes points de vue sans raisonnement critique est inutile, à notre avis. Qu’est-ce qui fait qu’une entreprise génère des rendements supérieurs du capital investi (Return On Capital Employed, ROCE) et qu’est-ce qui rend sa croissance et ses rendements durables ? Il peut s’agir de beaucoup de choses : une marque, une technologie, une licence, etc. Mais ce que nous avons entendu (et ce qui n’est souvent pas dit), c’est que la seule proposition de valeur qu’offrent beaucoup de ces nouvelles entreprises est la suivante : un accès à un financement illimité et ininterrompu.

Volant d’inertie (« Flywheel ») : Un nombre surprenant d’équipes de direction que nous rencontrons aujourd’hui sont à l’œuvre pour avancer des « volants d’inertie » et tenter de défier la gravité avec des modèles économiques défectueux. Le terme a été rendu populaire par Amazon comme un moyen de décrire le cycle vertueux qui se produit lorsque l’ensemble du modèle économique est suffisamment cohérent pour satisfaire le client de façon remarquable. Mais il semblerait que l’expression soit maintenant utilisée à la place pour fournir la satisfaction d’une tournée d’introduction en bourse remarquable, un fait que les analystes avalent sans broncher.

Pivot : Nous avons entendu ce mot beaucoup plus souvent au cours des 12 derniers mois que jamais auparavant. Les entreprises sont désormais prêtes à tout pour informer les analystes de leurs points de pivot dans la vie ; et elles pivotent assez souvent vers l’élément fantaisiste suivant, ce que les analystes gobent, la salive aux lèvres, car cela les aide à déceler la toute-puissante « Voie vers la rentabilité ».

Voie vers la rentabilité (« Path to Profitability ») : Un autre terme récent qui fait fureur. En produisant une concoction de TAM, de proposition de valeur et d’économie unitaire, en utilisant quelques volants d’inertie et pivots en cours de route, les devins modernes sont en mesure de discerner une « Voie vers la rentabilité ». L’imposture dans son ensemble n’est pas très différente de celle des télévangélistes qui prescrivent une voie vers le paradis qui leur a été révélée. Je suis sûr que les DG de certaines de ces sociétés aimeraient secrètement trouver cette voie vers la terre promise qui semble si évidente pour certains investisseurs.

Alors que de plus en plus de personnes sont en train de perdre leur bon sens, notre équipe S’ACCROCHE résolument à notre façon (certes) ennuyeuse d'investir. Nous avons traversé ces délires dans le passé et, aujourd’hui plus que jamais, nous devons être vigilants. Notre objectif est de rester simple : préserver le capital de nos clients et le faire croître régulièrement en investissant dans de bonnes entreprises, dirigées par des personnes compétentes, sur le long terme.

« Nous sommes déjà présents en Inde grâce à nos stratégies asiatique et régionale. » Cette remarque nous est souvent faite par des clients envisageant d’investir dans la stratégie de FSSA pour le sous-continent indien, mais qui ne sont pas encore convaincus qu’une allocation dédiée en vaudrait la peine. Nous avons beau être partiaux, nous plaidons depuis de nombreuses années en faveur d’un investissement autonome en Inde.
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Dans notre équipe, les erreurs sont des moments d’apprentissage qui doivent être partagés. Heureusement pour nous et nos clients, au cours de notre historique d’investissement en Inde, nous avons réussi à éviter les plus grandes erreurs.
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Sree Agarwal et Shivika Srimal, analystes d’investissement chez FSSA Investment Managers, considèrent qu’il y a de nombreuses raisons de voir l’Inde de façon positive sur le long terme, et ont partagé leur analyse à l’occasion du Forum FSSA 2023.
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* Données sur les sociétés extraites des rapports annuels des sociétés ou d'autres rapports similaires destinés aux investisseurs. Les indicateurs financiers et les valorisations proviennent de FactSet et de Bloomberg. Au 30 septembre 2021 ou autrement indiqué.

Informations importantes

Ce document est fourni à titre d’information générale uniquement. Il ne constitue pas un conseil financier ou d’investissement et ne prend pas en compte un objectif d’investissement, une situation financière ou un besoin spécifique. Le présent document ne constitue pas une offre de prestation de services de gestion d’actifs, ni une recommandation ni une offre ou sollicitation d’acheter, de détenir ou de vendre des titres ou de signer un contrat pour une prestation de services de gestion de portefeuille ou de conseil en investissement, et ce document n’a pas été préparé en lien avec une telle offre. Avant de prendre une décision d’investissement, vous devez prendre en compte, avec l’aide d’un conseiller financier, vos besoins, vos objectifs et votre situation financière spécifiques en matière d’investissement.

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À propos de First Sentier Investors

Les références à « nous » ou à « notre » sont des références à First Sentier Investors, une entreprise mondiale de gestion d’actifs qui est détenue et contrôlée par Mitsubishi UFJ Financial Group. Certaines de nos équipes d’investissement opèrent sous les noms commerciaux FSSA Investment Managers, Stewart Investors et Realindex Investments : elles font toutes partie du groupe First Sentier Investors.

Nous communiquons et exerçons nos activités par le biais de différentes entités juridiques à différents endroits. Ce document est communiqué dans les zones géographiques suivantes :1

  • en Australie et Nouvelle-Zélande, par First Sentier Investors (Australia) IM Limited, autorisée et réglementée en Australie par la Commission australienne des valeurs mobilières et des investissements (AFSL 289017 ; ABN 89 114 194311)
  • dans l’Espace économique européen par First Sentier Investors (Ireland) Limited, autorisée et réglementée en Irlande par la Banque centrale d’Irlande (n° d’imm. CBI C182306 ; siège social au 70 Sir John Rogerson’s Quay, Dublin 2, Irlande ; n° d’imm. de société 629188)
  • à Hong Kong par First Sentier Investors (Hong Kong) Limited, qui n’a pas été examinée par la Securities & Futures Commission de Hong Kong
  • à Singapour par First Sentier Investors (Singapore) (n° d‘imm. de société 196900420D), qui n’a pas été examinée par l’Autorité monétaire de Singapour. First Sentier Investors (numéro d’enregistrement 53236800B) est une division commerciale de First Sentier Investors (Singapour).
  • au Japon par First Sentier Investors (Japan) Limited, autorisée et réglementée par l’Agence des services financiers (Directeur du Local Finance Bureau (institutions financières enregistrées) de Kanto n° 2611)
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